La cour des miracles
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Bonjour aventurier, et bienvenue dans la cour des miracles. Viens deguster notre hydromel, trouver un objet convoité ou faire des rencontres en ces lieux de débauche...
 
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 [Fermer] Lorsque l'Obscurité règne...

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Daleck

Daleck


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MessageSujet: Re: [Fermer] Lorsque l'Obscurité règne...   [Fermer] Lorsque l'Obscurité règne... - Page 3 EmptyDim 8 Avr - 2:32

Son corps était vide, son esprit s'étant envolé au loin, lorsqu'il avait percuté la colonne et glissé le long de celle-ci, jusqu'à atterrir sur un miroir, sans l'endommager. Simple enveloppe charnelle vide, il reposait au sol, alors que ses pensées tourbillonnaient, sans raison apparente, dans une partie sombre de ses souvenirs, divagantes dans l'obscurité, dans des songes qui n'auraient jamais dû se retrouver là. Qui n'auraient même jamais dû exister, mais c'était ainsi : sa vie, ses propres choix, qui l'avaient modelé, qui en avait fait ce qu'il était aujourd'hui. Qui l'avait poussé ici, en ce lieu précis, cette nuit-là. Sans doute sûr de ce qui l'attendait, sur ce destin infâme, qui ne serait ni prison, ni liberté. Juste une fin, entre d'autres, qui serait aussi un commencement, sur cette terrible boucle, vide de sentiment, qui, depuis la nuit des temps, et bien avant encore, répétait cette histoire à l'infini, inlassablement. A nouveau, un combat, et, à nouveau, une défaite. Ainsi, était-il forcé de suivre son destin, quel qu'il fut, sans avoir la force de le changer, de se battre contre cette spirale infernale, en simple spectateur des jours passant, de ses actions forcées, poussé par le désir d'entité supérieurs ? Un simple pion innocent, parmi des milliards, sur un échiquier géant et mystique. Comme tous, facilement manipulable, et tout aussi remplaçable. Et, il y avait de grande chance qu'il le reste : Aveynas avait un sens de l'humour étrange, et il n'y avait aucune chance que la Fortune pose son regard sur lui. Ce n'était pas dans ses habitudes, surtout pas après tant d'années...

Bouge... Bouge !

A quoi bon. Un tel effort n'aurait eu aucun effet, face à la volonté des puissances supérieures, de la Loi et du Chaos, de leur combat ancestral. Qu'il finisse ainsi n'importerait à personne. Il ne manquerait à aucun, tout comme nul ne le pleurerait. Il n'avait rien, rien ne le retenait, ne l’enchaîner ici. La nuit était sa compagne, et la solitude son manteau. Les vivants le haïssaient, tout comme les morts. Alors, quel sens, quel but, avait-il pour lequel il puisse se battre, lutter, se relever ? L'oubli. Non pour lui, mais pour les autres. Tant de souffrances, tant de sacrifices, pour retourner à la poussière ? Et puis quoi encore ! Il n'en était pas question, il ne laisserait pas cela se faire. Non par simple caprice égoïste, mais car, il y a longtemps déjà il avait fait une promesse. Et il comptait bien tenir sa parole jusqu'au bout...

Allez bouge... Remues-toi !

Un nom se forma lentement sur ses lèvres, et il grogna. Oui, il le devait. Il passa son bras gauche sous lui, et, bien qu'encore tremblant sous l'effet du choc brutal, lorsqu'il avait percuté sauvagement la colonne, il réussit à se redresser légèrement, pour pouvoir enfin porter ses yeux sur la femme et le seigneur de ces lieux. Ils avaient commencé à engager le combat, Arkanisse voltigeant autour de l'Obscurité malsaine, qui cherchait à l'atteindre en faisant tournoyer sa lourde épée à deux mains au-dessus de sa tête, mais trop lentement pour la toucher. De plus, elle était ralentie par sa lourde armure, ce qui donnait un léger avantage à la sorcière, qui, rapide comme elle l'était, pouvait avec un peu d'adresse et de chance, essayé de se retrouver dans son dos, pour pouvoir frapper. Et c'est ce qu'elle fit, bien qu'il sût que c'était en vain, et elle aussi sans doute, à voir la rapidité où elle dégaina sa dague. Mais pas assez vite, car, déjà, le seigneur s'était retourné, tout en lui entaillant seulement la jambe : elle avait réussi à battre en retraite suffisamment rapidement pour éviter de se faire sectionner en deux. Et, marchant sur elle, il la repoussa au loin, la faisant voler à son tour, et il ne put s'empêcher de grimacer en la voyant percuter un autre miroir, le faisant voler en éclat sous l'impact.

Pareil au rire qui les avait accueilli, un son puissant et monocorde retentit. Il était grave et profond, caverneux même, semblant sortir des entrailles de la terre elle-même. Et, il n'y avait aucun doute sur sa provenance :

_Le portail est clos... Le portail est clos... Et maintenant, vous devez payer : vous devez mourir...

Le guerrier s'était relevé, quoique chancelant, à l'entente de cette voix, tout en fronçant les sourcils. Lorsque la femme avait percuté le miroir, lorsqu'elle l'avait fait voler en éclat, quelque chose s'était passé. Il ne savait quoi, mais il en était sûr. Un picotement dans l'air, une simple brise, infime. Et, les flammes sombres, qui dansaient sur l'armure du seigneur, semblaient légèrement moins hautes déjà. La lumière, qui avait semblé être aspirée dans l'Obscurité, à leurs entrées, résistait mieux à ses avances aussi.

Ce pourrait-il que... Non, il se joue de nous : depuis bien longtemps, il a dû rester seul ici, et il compte nous garder aussi longtemps vivant qu'il le peut, pour que nous continuions à le divertir, avec nos attaques inutiles sur sa personne. Mais, si c'est vraiment ça... Si ça fonctionne...

Daleck fit quelques pas sur le côté, vers là où l'Ombre avait projeté son épée, qu'il lui avait plantée dans le thorax, quand il était allé percuter la colonne. Se baissant lentement, il la laissa rejoindre la paume de sa main. Tant d'années de service, et elle n'était ni ébréchée, ni même émoussée... Il ne savait combien il y avait de miroir dans cette pièce, il ne devait en avoir guère, et un seul à sa porté. Il espérait que cela pourrait le ralentir suffisamment longtemps, pour qu'Arkanisse puisse agir, de quelque manière que ce soit, si elle pouvait bouger : déjà, le seigneur avait retiré la première lame de son corps, la plaie s'étant refermé, et il était sur le point de faire la même chose pour la seconde. Le guerrier agit sans attendre.

_Je crois qu'il est temps de reconsidérer cette proposition !

Se retournant d'un bloc, il leva son arme au-dessus de sa tête, et frappa de toutes ses forces le miroir, le faisant voler en éclat...
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Arkanisse

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MessageSujet: Re: [Fermer] Lorsque l'Obscurité règne...   [Fermer] Lorsque l'Obscurité règne... - Page 3 EmptyMar 10 Avr - 22:15

C’est à demi-consciente que j’essaie de projeter mon regard vers la créature maudite. Je la repère un peu plus loin, il semble bien qu’elle n’agisse point de manière similaire qu’auparavant. Je remarque ensuite que mes mains me font souffrir plus que de l’accoutumée. Le bris de verre … J’en ai plusieurs qui se sont sournoisement plantée dans mes paumes.

Je me relève, tant bien que mal, je remarque que Daleck, en fait de même, il est passé vraiment très proche de quelque chose d’inéluctable, d’out tient –il donc cette force qui semble le porter bien au-delà de l’imaginable ? Je peux me fonder ma propre opinion, il est ainsi…

Je ressens soudainement, un souffle puissant m’exprimer ses pensées, dans une complainte, il m’insinue la fraicheur de l’hiver. Une pluie, sous ce souffle, et quelques cristaux de glace s’accrochent au miroir qui se trouve juste à ma droite, lui infligeant par ce fait un film opaque et nébuleux qui se tisse à même la glace qui engloutit les ombres s’y reflétant. Cela me confère une vision bien précise de la suite des évènements. C’est la lumière aussi horripilante peut-elle être pour moi, qui sait m’éclairer dans cette profonde obscurité.

Proche du gouffre, tous deux, nous le sommes. Proche de la frontière, il n’y a qu’un pas à faire. Si près de la délivrance ultime … Nous avons quelque chose à terminer. Et puis, s’élevant de nulle part, Une phrase qui ne peut s’empêcher de tourner en rond en mon esprit. Le portail, le portail …

Fermé ? Qu’a-t ‘il clôturé ??

Je décide, de ne guère plus y prêter attention, car sinon, je me laisserai envahir par le doute. Point ne peux me le permettre. Agir dès lors …. Accomplir …

Un sourd fracas, retentit à même le lieu. Daleck a su saisir quelque chose, une opportunité qu’il s’amuse à agripper sans se poser la moindre question. Il brise un des miroirs, si je m’en réfère à ce que j’ai pu observer, alors, il ne doit en rester que six. Le résultat parait probant, parce que de là ou je suis, je peux remarquer que le seigneur des ténèbres vacille, jusqu’à ce qu’il perde un bras. Celui-ci se détache étrangement de son corps, puis fini par comme d’une nuée de poussière noire de soufre disparaisse à ma vue. La clé, sous mes yeux s’engendre.

Je cherche, rassemble dans ma tête toute les possibilités s’ouvrant à moi, pour mettre fin aux agissements de la chose. Deux miroirs en moins, et ils sont disposé de tel manière qu’il semble montrer un chemin assez concis finalement. Alors, dans un dernier effort, j’essaie d’atteindre ma cible du mieux que je le peux. Je décide de fusionner deux sorts pour tenter de porter atteinte à toutes ces glaces noircies par l’obscurité avoisinante. Il n’y a que les ténèbres en ce lieu, aucune forme n’arrive à se distinguer dans ces étranges reflets.

Maintenant, je suis parée, et je profite que la créature soit occupée à tenter de comprendre ce qui lui arrive pour agir.

Les mots se dessinent dans mes pensées, ensemble, ils s’assemblent, et forment une arabesque de sigles qu’il ne me reste plus qu’à traduire, et ainsi de les crier jusqu’à ce qu’ils arrivent à faire apparaître cette onde mêlée de foudre et de feu.

« ברק ומפטר נשגב »

La Sorcellerie, magie destructive achève son œuvre, en fissurant de part et d’autres la totalité des miroirs, lentement, ils s’entrechoquent, ils tremblent sous leur fin imminente…. Foudre et feu, pour les briser … Dans cet élan, le suis le seigneur des ombres. Il s’affaisse, semble porter son autre bras sur un point peut-être vital de son être. Sa tête se détache de son corps, la fumée noire s’évapore bizarrement.

Presque …

Malgré la douleur vive que je ressens dans mes paumes, je me force à prendre l’élan qu’il me faut pour parvenir à couvrir la distance qui me sépare de l’entité. Encore une dague … Je l’attire à moi, puis fini par la planter farouchement, là ou une flamme orangée prend vie dans ce corps à présent plus que meurtri par le vide. La chaleur que me confère la poignée de la dague, lorsque je la plante entre l’armure me fais lâcher prise. Je crois que j’ai touché le point sensible, malgré cela je ne saurais être certaine, car soudainement, la tête me tourne, puis, j’ai une sensation prenante qui m’assaille… Je ne peux résister à cela, c’est au –delà de mes forces, j’ai beaucoup donné et ….

Je perds la notion, tout comme si j’avais bu plus que de raison, c’est une grisante perception euphorisante, qui me mène étonnement dans un monde différent … Cela me frappe, pendant … Point ne peux vraiment le savoir, je recule, sourire malsain sur mes lèvres. Puis finit par rire à gorge déployée …

Un passage s’ouvre ….

Mon rire s'estompe, malgré cela, ma bouche reste souriante.

« Daleck ? »



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Daleck

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MessageSujet: Re: [Fermer] Lorsque l'Obscurité règne...   [Fermer] Lorsque l'Obscurité règne... - Page 3 EmptySam 14 Avr - 23:29

Un tremblement, d'abord imperceptible, enflant dans l'air. Un non-initié, un simple ignorant même, n'aurait rien remarqué, ou aurait cru que le vent avait forci. Mais pas ici, pas en ce lieu. Et encore moins pour lui, qui avait déjà côtoyé la magie, forte et puissante, bien des fois. A nouveau, le souvenir, le visage, revint se dessiner dans les brumes de son esprit, devant lui, alors que son nom émergeait doucement de ses lèvres, a la vision de la femme. Toutes deux étaient si semblables que cela en devenait presque... Troublant ? C'était le cas. Il se sentait aspiré dans le temps, bien des années auparavant, dans une situation identique, comme une mauvaise farce du destin. Mais il n'oubliait pas comment cela c'était terminé. Avec un peu de chance, l'histoire pouvait se répéter, du moins en partie : il ne laisserait pas le reste recommencer, pas encore, pas maintenant. Jamais même, il le fallait, il le devait...

Les miroirs volèrent en éclats, projetant des éclats aux quatre coins de la salle, et, alors qu'il levait un bras pour se protéger les yeux, il... Perçu, un autre mouvement. Il retira son bras aussitôt, préparant à parer m'attaque, mais c'était la femme qui courait, droit vers l'entité, armé de sa pauvre dague. Il essaya de la rattraper, en vain, car déjà, elle avait planté son arme dans ce qui semblait être son point faible. Le seigneur des Ténèbres tomba à genoux, avant de s’affaisser en arrière, tandis qu'Arkanisse semblait tituber, comme ivre. Aussitôt, une brume sombre, à l'image des flammes, s'éleva du corps millénaire, avant de fondre sur la femme, la traversant de part en part sans mal, disparaissant aussitôt, à tel point qu'il crut à un mirage, ou bien encore qu'il avait percuté la colonne bien trop fort. Son rire éclata soudainement, et il se stoppa, l'observant en fronçant les sourcils. Alors, elle s'arrêta, se retournant vers lui, alors que du même coup, un grondement se faisait entendre derrière le trône : une porte, sans aucun doute.

Il ne répondit pas, l'observant bien trop pour émettre un son. C'est vrai qu'elle lui ressemblait. Non, elle était son véritable portrait craché, et pas seulement. Il faillit hurler, non de plaisir, mais de colère, de haine, face à ce destin terrible, qui lui jouait encore un tour, cela ne cesserait donc jamais ?

Il grogna, et se dirigea vers le cadavre. Toute forme du corps avait disparu, mais demeurait toujours l'épaisse cuirasse, et, espérait-il, ce qu'il était venu chercher ici. Sa main passa entre les plaques, fouillant, jusqu'à ce que sa main se referme sur l'objet de ses convoitises. Il le retira avec précaution, avant de le glisser dans son escarcelle.

_Nous devons sortir d'ici... Rapidement !

Libérées de la noirceur qui les maintenaient en place, les colonnes tremblèrent, tout comme le sol, la poussière coulant du plafond oscillant. Il attrapa le poignet de la femme avec rudesse, et, sans attendre, s'élança en avant, la tirant derrière lui, alors que les pierres trembler déjà. Il l'emmena jusqu'à l'arrière du trône qui, à son tour, fondait en hurlant. Le passage n'était en réalité qu'une plaque de pierre qui avait pivoté pour laisser place à un fin et étroit boyau, creuser à même la roche, montant abruptement. N'attendant pas, il commença à grimper, la surveillant de l’œil, s'aidant de ses bras, car bien trop petit pour pouvoir se tenir droit. Il sentit ses épaules raclé les bords, déchirant sa peau et la tunique de cuir, laissant des traces sanglantes sur la pierre derrière lui, mais il ne s'arrêta pas, laissant son être se faire déchirer pour ouvrir le passage... La lumière se fit, si proche, et pourtant hors de portée, désir inaccessible, alors qu'il en était presque à ramper.

Ils émergèrent en pleine pente, dans l'herbe touffue, sur un versant de la montagne, dans un hurlement sortant des entrailles de la terre. Le regard de la Lune, sur eux, était bienveillant.





Le cerf était puissant, ses rameaux fièrement dressé sur le haut de son crâne, finement ciselé. Il était sur le haut d'une petite butte, broutant l'herbe. Troublé par un son inhabituel, il redressa la tête, humant l'air. Le vieux temple, au loin, sembla un instant vaciller. Puis, l'entrée, dans un grondement terrible, s'effondra, suivie par la façade entière, se disloquant en hurlant, comme il aurait dû être détruit il y a bien longtemps. Et, dans le ciel, déjà, les étoiles brillaient avec plus d'insistance, et la Lune, leur paisible mère, offrit un sourire au monde. La nuit n'était pas terminée...
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Arkanisse

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MessageSujet: Re: [Fermer] Lorsque l'Obscurité règne...   [Fermer] Lorsque l'Obscurité règne... - Page 3 EmptyJeu 19 Avr - 22:29

Un tremblement bien plus puissant que ceux que j’ai ressenti auparavant. C’est le fameux moment, celui ou avant que tout ne s’écroule laisse derrière lui que poussière pour nous aveugler, comme si quelque part le temple, voulait jalousement nous garder en son sein. Il n’en est rien, du mois, pas cette-fois-ci, parce que Daleck, se saisit de mon poignet pour m’escorter à l’extérieur, il n’a guère posé de question, le temps presse. A la seconde près, tout peut basculer. A la hâte, nous nous enfonçons dans un tronçon étroit fait de pierre et de roche. C’est étroit, malgré cela le déchirement de chair du guerrier ne l’arrête point, bien au contraire, il fonce comme si finalement sa vie en dépendait.

Tout finit par se confirmer, enfin, nous parvenons à la surface, il fait sombre, point ne peux savoir combien de temps cela fait-il que nous nous sommes aventurés dans ce temple, je pourrais aisément dire une éternité. Nous sommes loin de l’entrée de ce mausolée, tout ce qui me parvient depuis ou je me situe n’est autre qu’une vibration que m’offre la Terre. Elle a toujours été là veillant, scrutant le moindre de mes faits et gestes, que le Maître Terre se rassure, je suis en vie….

Comme témoin de notre avènement, la lune … Elle fait pourtant pâle figure comparée à l’éclat des Étoiles. Cela a toujours été ainsi… Gloire à mon Maître. C’est une prière muette que je lui concède. D’où il se tient, le son de ma voix arrivera à percer sa barrière.

Loin de tout ? Non, je pense que si nous rejoignons le chemin qui se trouve en contre-bas, alors, nous devrions pouvoir trouver un lieu pour se reposer. Du moins, pour se décrasser. De plus, je ne dirais guère non à un copieux repas, rien que déjà cette pensée me fait venir en bouche une saveur bien connue de mon palais. Je lance alors un regard concupiscent à mon compagnon de route. Je crois qu’il saura ne guère le remarquer. J’ai faim, il est temps de continuer notre voyage jusqu’à la prochaine demeure qui se dressera sur notre chemin.

Une intuition sans doute, ou peut-être bien, le vent qui me porte des paroles murmurées bien au-delà du pic de cette montagne. Si je ferme les yeux, je peux entendre une musique qui s’amuse à se distiller dans mon être, elle saura s’amplifier lorsque de quelques pas nous seront des portes de cette chaumière.

Nous sommes vivants, et la nuit est loin d’avoir atteint son paroxysme …

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