La Friandise du Corbeau [Discussion ouverte]

La tête posée sur un poing, la bouche en coeur et un sourcil relevé, elle admire une nouvelle fois tous ce qui vient de se dérouler.

"Je suis dépitée."

Elle s'accrocha à son malheureux verre pour ne pas qu'il tombe, tellement les vibrations produites par les hommes-de-mains étaient puissantes. Une fois qu'ils eurent fini de retourner à leur place, elle réussit à sentir la présence de la plante qu'elle avait "semer", à savoir une ronce, était encore là, mais où ça elle ne saurait le dire.

Absirium poussa un osselet au centre de la table.

"Ce dont il aurait besoin : La 12ème heure, la Patience ... Traduisible surement en Humilité . Mais enfin, c'est peut être juste ses manières qui me font faire cette interprétation... Allala~
Dame vous le connaissez d'après ses et vos dires, ce serait indiscret de chercher à comprendre ce ... comportement ?"

Un éclair passa dans ses yeux au moment où elle eu prononcé ces mots :

" Hey ! Je n'ai jamais dit qu'il avait dit, j'ai juste dit ce qu'il avait fait ! Et de quels dieux parlent-il, par Heimdall ?! Les dieux du sud, du nord ? Des dieux du savoir il y en a de nombreux ... Ma dame serait furieuse si elle entendait ça ..."

Elle se mit à rire doucement, un rire semblable au bruit du vent dans les feuillages.

Je suis sur le toit de la taverne, le froid commence a amplifier mes douleurs aux ailes.
Je regarde a nouveau par le petit trou que j'ai fait et je mets ensuite mon oreille pour entendre la conversation.
La mystérieuse bonne femme se demande de quels dieu je parlais?
Elle ignore donc l’existence de ma religion ou il y a un seul dieu pour chaque domaine!
Je me leva et je m'assis sur la cheminée ou j’entends toujours la conversation.

-Pff, j'ai nul part ou aller, le Refuge est trop loin et la nuit est tombé.
Les auberges coutent trop cher pour que je puisse me payer une chambre.
Que vais-je faire?

Je replis mes ailes délicatement en faisant tombé quelque unes de mes plumes dans la cheminée et je commence à méditer.

Il fait froid, je suis sur la cheminée de la taverne et je me réchauffe avec la fumée de la cheminée.
Je me souviens de mon passé et de la vie que je menais avant mon arrivé dans ce monde.
La douleur dans mes ailes c’est atténué et je n’ai plus la cicatrice sur la joue faite par la sauvageonne.
C’est alors que j’ai entendu une voix, une voix qui me semble familière.
Elle m’appelle, j’ouvre mes yeux et je tourne la tête pour apercevoir mon interlocuteur et je dis :

-Héliol ! C’est vous ! Mais que faite vous ici !

Je me lève et saute du toit pour aller rejoindre le maitre de guilde.

-Ça fait plaisir de vous voir. Je voulais boire un verre d’eau mais une certaine Toka ma jetait dehors car je lui déplais. Dame Arkanisse est à l’intérieur de la taverne et j’étais sur le toit pour entendre si il se passe quelque chose. Jusqu’à votre arrivé…

Je l’examine et puis je remarque quelque chose de pas banal, mon acolyte à des taches de sang sur ses gants. Apparemment il l’aurait essayer d’effacer les taches mais le sang est assez difficile a enlever des vêtements.

-Vous vous êtes battue ? Vous avez du sang sur les gants.

Ce qui s’en suis, et quelques peu désordonné. Je me souviens juste l’histoire des osselets de ma voisine de chaise. Je ne peux qu’alors acquiescer à ce qu’elle y interprète. Le crépuscule, oui, c’est un fait, le vent, si je me réfère à Maitre Air alors oui, il est vrai, et il fait partie de moi. Epine, ça pourrais, quand à la lettre D, rien ne me vient en tête.

Ensuite, ah oui, ensuite l’intervention d’un homme bien trop sage pour pouvoir s’asseoir en cet endroit, et oui, il est vrai. Il est censé servir des demi-démons, et lui prône la lumière. Ceci m’échappe à dire vrai. D’ailleurs, je ne suis guère la seule à ne point saisir certaine chose, pour confirmation une Tokä bien virulente. Elle n’a point tort. Ceci fini en vidage du dénommé Ninten.

Après il y a eu la commande de cruche d’alcool c’est Absirium qui en est l’investigatrice. En effet, cela ne sera point inutile. Ou non, l’inverse, Quand a-t-il été fichu dehors ? Une longue absence à préférer me gagner. Total, je reviens à la charge quand tout semble plus ou moins normal. Tout du moins, quand Absirium me questionne sur la connaissance de l’homme aux ailes blanches.

« Eh bien, le connaître est un bien grand mot. Je l’ai croisé qu’une seule fois, quand l’on m’a invité à visiter un château. Comprenez mon incompréhension, quand j’ai compris qu’il était …. »

Brrrr des mots que je n’arrive presque pas à prononcer.

« Était une espèce d’ange …. Surtout que ses compagnons de route sont censés être mélangé à des incubes. »

Je crois qu’il est inutile d’en rajouter. D’ailleurs, je ne saurais quoi répondre d’autre. Les valeurs de certains aiment se muer en témérité douteuse des autres.

Il me reste mon verre, vide aussi présentement.

Je soupire, puis m’adresse à la sauvageonne.

« Vous n’auriez pas quelque chose d’encore plus fort ? J’ai besoins de reprendre mes esprits. »

L'elfe regarde d'un air supérieur l'oiseau emportait par les géants.

Qu'il reste en cage, cet abrutie. Nul ne m'as embête à ce point depuis longtemps, qu'il revienne et je m’arrangerai pour qu'il meurt. Je donnerai bien évidemment ses restes à Mère, elle n'en sera que comblée.

La rouquine redescend de son piédestal et prend une chaise, un sourire de triomphe aux lèvres, fière d'avoir amusée la galerie, elle répond avec condescendance:

-Il ne faut pas chercher le loup dans sa meute.., dit-elle à elle même.

Elle regarde ensuite les osselets, les grigris, les petits objets de la dame, ne sachant pas bien ses utilités. Puis son attention vient vers la femme sombre, commandant à boire.

-Cela dépend.. Vous voulez plus fort ou..Le plus fort?

Ses yeux verts virent vers le gris puis reviennent à leurs couleurs originelles, elle sert les poings, tousse puis essaye de se donner un air aimable en souriant difficilement.

Héliol regarda piteusement ses mains gantés encore tachés de sang,
Mince alors il faut que je suis plus discret si je ne veut pas être a découvert …
Héliol vacilla, il vis rouge , il était fatigué , vidé et triste , il ne voulais plus penser a rien ... Mais d’autres obligations l’appelais ailleurs et le tirait de sa mélancolique et macabre torpeur … Ninten , un demi-ange encore beaucoup trop pur et jeune pour pouvoirs s’affirmer en tant que tel , malgré cela Héliol était fier de son citoyen , c’était une pièce rare et pure , il était jeune il avais la vie devant lui mais … pourquoi Ninten en cette froide nuit côtoyais un endroit aussi mal famé … Toka … quel nom pathétique , si ses parents avaient une once d’amour propre ils l’auraient nommé différemment puis ils se rappela que ses anciens noms n’étaient guerre mieux , il s’égara dans ses pensées … ses parents étaient mort depuis longtemps , il avait oublié leur noms et leurs traits de visage , il n’en gardais que quelques souvenirs imprécis et sans aucunes saveur … la saveur … il la ressentais de moins en moins au fur et a mesure du temps … il en avait marre et voulais se vider la tête un instant … Pauvre Ninten grelotant dans le froid , m’ais qu’a tu encore fait , il vis une auberge au loin mais ne se sentis pas la force d’y accompagner ninten … Il était fatigué et ne voulais que d’une chose boire tranquillement assis sur une table en attendant le lever du jour …

… il regarda encore une fois ses gants tachés de sang

- j’ai du croiser la route de quelques brigands peu scrupuleux , j’ai du regler cela a grand renforts de poings …

il eu tout d’un coup envie de tout lui raconter, de lui dire la vérité , J’ai assassiné une jeune inconnue totalement innocente , je l’ai déchirée , broyée , éparpillée dans une rage et une frénésie totale , pourquoi ? je ne le sais pas , j’en ai eu envie cela ma pris tout d’un coup , demain les villageois vont remarquer cette amas de chair entrain de pourrir au soleil , il l’identifierons avec beaucoup de mal , il aurons peur , se demanderons pourquoi … il établirons des hypothèses plus absurde les unes que les autres pour savoir qui est ce qui a fait sa et pourquoi , et pour quelle raison … de raison il n’y en a aucune , je l’ai fait parce que j’en avait envie … c’est tout . Ensuite ils irons demander aux villages voisins qui eux leurs raconterons plus ou moins la même histoire , encore et encore , ils vont surement en déduire que ce sera un quelconque animal ils organiserons des misérables battues en vain afin de donner un sens a leur vie et ils aurons l’illusion d’y faire régner une justice …


Il se releva et dit :
- allons rentrons tu vas attraper grand froid … et ne t’en fait pas pour les misérables qui voudrons de conter querelle si l’un deux te touchent je m’en occuperais comme il se devra.

Il se dit que son apparence humaine avec son armure bleu turquoise ne ferait guerre vaciller les pauvres esprits de la taverne , Héliol se remémora son passé et laissa une douce rage lancinante pénétrer son esprit … un courant d’air passa , une odeur de mort se souleva avec effusion , les yeux de Héliol se composèrent de multitudes de veinures rouges , son armure bleu turquoise se mis a rouiller , le bleu quitta progressivement l’armure laissant place a une rouille rougeâtre , puis du sang séché apparus , jusqu’a immaculer son armure si belle auparavant , du sang frais lui apparu sur ses mains et ses lames comme si il venait de pourfendre quelqu'un a l’instant , des esprits invisibles aux yeux des pauvres d’esprits tournèrent autour de lui , dans leurs hurlements de douleurs silencieux , des ailes pourpres de démons apparurent dans son dos , des ailes sales mais terriblement puissantes … Héliol nota que depuis quelques temps ses cheveux ne se teintèrent plus en rouge comme a l’accoutumée , preuve que maigres tout , il changeais , lentement mais surement …

Héliol garda toutefois la totalité de son contrôle mental malgré les puissants courants de pensées meurtrières qui lui traversaient l’esprit…

-entrons … mais je te demande de te taire faces au piques des autres , je ne veut pour ma part ne pas chercher d’ennuits afin de passer le reste de la nuit tranquillement.

Si des inconscients conterons fleurette a Ninten malgré mes prévenances, le les massacrerais , et puis si cela dégénèrent je laisserais éclater ma rage , et je réduirais tout le monde ainsi que cette échoppe et même peut être le village entier en un brasier sans fin , j’essayerai toutefois d’épargner Ninten et Arkanisse s’il m’est possible de le faire et pour finir si une quelconque personne d’expérience arrive a me détruire en bien soit ! Sans regrets je mourrais … encore.

Il emboita le pas , plus puissant qu’a l’accoutumé et ouvrit la porte de la taverne en faisant entrer les douces effluves de mort que les vapeurs d’alcools peinaient a masquer , il faisait surement peur a voir son visage exprimait étrangement de la tristesse … il sentis tout les regards se poser sur lui , il annonça d’une voix fort grave , caverneuse et lente :

- Un Hydromel s’il vous plait .

De plus fort, c’est certainement de ceci que j’ai besoin maintenant … Et puis, la nuit va être longue. Quelques pensées fugaces, pour palier à cette étrange sensation qui comment à me gagner, quelques chose approche …

Je tourne la tête vers l’entrée, pose mon regard sur les portes qui demeurent immobile pour l’instant. Mes sourcils se froncent, puis j’envoie quelques mots à l’intention de Tokä.

« Le plus fort, je vous en remercie »

Je finis par quitter le seuil des yeux, quand Absirium répond.

Je reste attentive à ses paroles, elle est coupée de son élan lorsque les battant de porte s’agitent. Je dirige à nouveau mon regard vers l’entrée. Je reconnais là Ninten, suivit d’Héliol. Un sourire narquois s’esquisse sur mes lèvres. Non, ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. Pourtant … Quelque chose me fait tourner la tête une nouvelle fois en direction de le femme aux osselets.

Elle s’est interrompue, puis ne reprends. Quelque chose dans son attitude, semble différente. C’est pourquoi, mes yeux s’attardent sur son visage. Je n’y reste malgré tout guère longtemps, une autre arrivée me fait tourner brusquement la tête … vers ma sœur. C’était donc ceci …

« Ma sœur, eh bien, moi non plus, moi non plus. Je suis heureuse de te voir. Viens, prend donc un siège. »

Comme il est étrange parfois de voir comment les choses s’imbriquent. Rien n’est lié au hasard, rien.

Elle s'étais assise et regardait les dames, acquiesant à la demande d'Arkanisse, elle commanda un verre de Rack qui arriva tout aussi tôt.
Elle le lui servit et posa le verre, avant de se retourner vers la direction d'ou regarder ses dames. Ses yeux brillèrent d'une lueur de defi, elle affichait un air dangereux et serrer de nouveau les poings, elle s'avança de sa petite taille devant le nouveau venue accompagné de son acolyte.

-Toi tu rentres, mais toi tu t'barres.

Elle continua

-C'est comme ça ici, c'est tout. Je t'avais pas dit que tu finirais gisant dans la rue si tu revenais? C'est mon dernier avertissement. Et toi si tu veux boire, m'cause pas de soucis.

Elle les regardait d'un regard froid vil et dangereux, ne se laissant déstabiliser de personne, même si ces hommes étaient deux fois plus grande qu'elle.

[Edit car stopage de rp]

Finalement, elle tendit le doigt en leurs direction et les géants revinrent les jeter à la rue comme des malpropres.

Et voila que je me refait jeter comme une vieille chaussette dehors.
Elle m’énerve cette Toka, elle me connait même pas et elle me juge mais pour qui elle se prend.
Comme la dernière fois je m'envole sur le toit et je me place sur la cheminé pour que la chaleur de la fumée compense le froid glacial de la nuit.
J'entends à nouveau la discussion apparemment il y a une nouvelle personne qui a joint la conversation.
Mais je pense toujours que cette femme aux osselets n'est pas la par hasard.
Et puis j'ai déjà vu ce genre d'engin... Mais ou?