La cour des miracles
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 Que Résonne ma colère

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Andimya

Andimya


Messages : 2
Date d'inscription : 20/04/2012

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MessageSujet: Que Résonne ma colère   Que Résonne ma colère EmptyMar 8 Mai - 10:37

Je suis une elfe de sang, issue de l'une des plus anciennes races elfiques de ce monde et parmi les plus noble de ce peuple mais aussi la plus puissante famille d’archimages. Je maîtrise les sorts oubliés de la nuit, capable d’aspirer l’énergie vitale pour survivre si le besoin s’en fait sentir. Mon père me forma lui-même et j’assimila très vite les sorts les plus destructeurs qui soit. Mais un jour, lors de mes 36 ans, j'ai été assommée et enlevée par des marchands d'esclaves qui me gardèrent en captivité. Sans relâche, jour après jour maltraitée, ils me faisaient subir les pires sévices, aussi bien mental que physique. Je deviens leur soufre douleur pour leur seule distraction et le jouet de leurs instincts les plus bas la nuit ; incapable de me servir de ma magie pour défendre mon honneur, étant entravée par des chaînes qui pompaient l'énergie magique qui m’abritait. Mais quand je le pouvais, je continuais de réciter mes incantations, pendant près de 25 ans, jusqu' à acquérir une maîtrise telle que je n'avais plus besoin de réciter une incantation pour lancer un sort, au grand détriment de mes bourreaux qui, involontairement, m'avaient donné l’opportunité de devenir plus puissante que mes pairs.



Le jour de mes 61 ans, je tomba malade, prise d’un manque évident d’énergie. Mes geôliers décidèrent de m’ôter mes chaînes pour m’abandonner dans la forêt et que la nature finisse de m’achever. Quelle erreur de leur part ! Ainsi libérée de mes liens, mon énergie explosa. La magie qui, tout au long de ma captivité, fut enfouie au plus profond de moi remonta à la surface. Mes yeux reflétèrent la magie incandescente qui sommeillait en moi. Mes flammes encerclaient mes bourreaux, ainsi ma vengeance commença : pendant près de 3 ans des cris de terreur inondèrent la forêt jusqu’à ce que chacun d’eux mourus, sous ma vengeance, les uns après les l'autres ; montrant à chacun d’entre eux ce que ma vengeance était capable de faire. Quand l’un d’eux mourait, je prenais un autre de mes tortionnaires lui donnant mon énergie juste pour les maintenir en vie le plus longtemps possible, jusqu’à ce que ma vengeance soit accomplie. Abandonnant les corps sans âme et desséchés après les avoir empalé sur des pieux, je pris la route en direction de mon peuple.


Arrivée enfin près des miens, ma famille n’en revenait pas quand je leur raconta toutes mes mésaventures. La première chose que mon père me demanda n’était pas si j’allais bien, mais juste « j’espère que tu n’as pas profité de ces années pour te reposer et que tu as continué à réciter les sorts que tu avais déjà acquis ». Prise d’une colère incontrôlable devant le peu d’attention qu’il me portait, je me mis à maudire ces humains qui m’avaient volé l’amour que mon père me portait jadis. Dans un acte de fureur, je montra à mon père l’étendue de ma puissance rasant un quart de la ville. Sous la violence de mon incantation, il eu juste le temps de lancer un sort pour protéger les habitants qui se trouvaient dans le rayon d’action de cette violente explosion. Il décida de reprendre ma formation et m’enseigna tous les sorts qui me manquaient. Je fus par la suite assignée à la protection d’un lieu saint sensé abriter le Crystal élémentaire des Ténèbres, afin de le garder. Arrivée à destination, je vis une troupe d’humains fuir à tout rompre, laissant les miens se faire massacrer par un dragon, alors qu’avec leur aide le monstre aurait pu être vaincu. Lançant un sort d’Armageddon, je terrassa la bête, rasant par la même occasion la moitié de la tour sacrée qui abritait la supposée pierre. Je vis une vingtaine d’elfes éventrées ou calcinés par la créature.



Mon chemin venait de change. Je deviendrais la plus terrible des chasseuses de dragon de l’ombre et je ferais payer à tout jamais la lâcheté des hommes et de tous les êtres qui seront indignes de ma présence.



Quelques années passèrent. Lors d’une fugace promenade, sous l’afflux d’énergie en moi, je fus prise d’un malaise. Je tomba inconsciente, et en ouvrant les yeux je n’en revenais pas de la scène qui s’offrait à moi : l’enfant humain qui avait été adopté par pitié par l’un des nobles de mon peuple se tenait devant moi, un poignard à la main et couvert de sang. Les plaies béantes sur son corps montraient le combat féroce qu’il menait depuis plusieurs heures pour me protéger d'une meute de faucheurs marcheurs, des animaux avides de chair. C’est alors que je vis ses yeux couleur de sang juste avant qu’il ne tombe inconscient, surement à cause de ses blessures. Je calcina tous les fauves qui se tenaient devant nous, juste avant que sa mère adoptive n’arrive sur les lieux. Quand elle le vit inconscient dans mes bras, je lui raconta ce qui venait de se passer. Le prenant contre elle, elle me fit un signe de la tête pour me remercier de l’avoir sauvé. Depuis ce jour, je veille sur lui dans l’ombre. Je le vis grandir et devenir un fier guerrier. Je commença à tomber amoureuse de cet humain qui se comportait comme l’un des nôtres. A mes yeux il était un elfe sans aucun doute. Jusqu’au jour où je le vis partir pour l’épreuve finale, depuis je le perdis de vue. Le jour de nos retrouvailles, la magicienne que j’étais devenue, celle que l’on appelait « la donneuse de mort » avait prit le pas sur ma vie, crainte par les hommes que je rabaissais plus bas que terre ainsi que tous ces êtres inferieurs, et fuit par les dragons eux même vu le grand nombre d’entre eux qui avaient péri sous mes sorts. Je purifie ce monde afin de le rendre aux elfes, seuls êtres dignes de l’occuper.



Ma vie est désormais entre mes mains et vous n’êtes pas digne de connaître mes progrès, ni d’en savoir plus. Et si vous insistez, préparez-vous à subir mille souffrances ! Vous n’êtes même pas en mesure d’imaginer ce dont je suis capable ......
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